Moi qui t’aimais : Diane Kurys raconte l’amour complexe entre Simone Signoret et Yves Montand

Une approche intime d’un amour mythique

Le film Moi qui t’aimais propose une lecture centrée sur les dernières années du couple Signoret-Montand plutôt que sur une chronologie détaillée de leur vie. Réalisé par Diane Kurys, il privilégie l’aspect affectif et les épreuves qui ponctuent leur relation, sans revenir sur leur rencontre initiale ni sur l’engagement politique du duo. Le film n’évoque pas la rencontre initiale en 1951 à Saint-Paul-de-Vence ni cet aspect politique du couple.

Des choix de mise en scène qui s’éloignent de la reconstitution

Ouverture marquée par la transformation des interprètes Marina Foïs et Roschdy Zem, qui incarnent Signoret et Montand sans chercher à obtenir une ressemblance parfaite. Le dispositif mise davantage sur l’évocation et la tonalité émotionnelle que sur une reconstitution historique stricte.

Une relation vue comme un champ émotionnel tourmenté

Le récit met en avant les tensions, les mensonges et la jalousie, mais aussi la fidélité et la tendresse qui subsistent malgré tout. La réalisatrice expose une vision de l’amour non dénuée de conflits, axée sur les épreuves qui individualisent le lien du couple.

Le personnage de Signoret apparaît comme traversé par des blessures liées à l’infidélité de Montand envers Marilyn Monroe et par le poids des rapports de célébrité qui entourent leur vie commune. À l’issue du film, la narration cherche à proposer une image nuancée plutôt qu’un portrait spectaculaire.

Certains critiques, notamment de la RTS, soulignent que l’interprétation des deux acteurs peut freiner l’identification avec les figures historiques, ce qui peut influencer la réception du récit.

Moi qui t’aimais est programmé dans les salles romandes à partir du 1er octobre 2025.