Migros Partenaire de Chamoson limite la vente de boissons énergisantes aux moins de 16 ans

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Contexte et motivation locale

La mesure s’inscrit dans un contexte où l’Angleterre envisage aussi une interdiction similaire. Le gérant de la Migros Partenaire de Chamoson, Eric Hamon, a souhaité agir rapidement face à une situation jugée préoccupante: une fréquentation croissante d’enfants qui achètent des boissons énergisantes comme Red Bull ou Monster, parfois en grande quantité.

Une démarche guidée par la responsabilité et la santé publique

Pour Eric Hamon, la décision repose sur une responsabilité citoyenne et une cohérence avec les valeurs du magasin. Il souligne que le rôle des commerçants et des familles dans l’équipe renforce l’idée d’agir pour la santé publique et d’alerter sur ce sujet. Cette action est présentée comme une manière d’être fidèle à ces principes.

Le gérant précise aussi que la situation ne leur semblait pas acceptable et qu’ils souhaitaient interroger le public local sur ce thème, directement dans le cadre du commerce.

Selon lui, on observe une progression du nombre de jeunes achetant ces boissons, souvent en quantités importantes. Les fabricants indiquent eux-mêmes que ces boissons ne conviennent pas aux enfants, et l’équipe a estimé pertinent d’ouvrir un débat public sur la question, ici même, à Chamoson.

Cadre national et autonomie des magasins

Au niveau du groupe Migros, Estelle Kpoho-Dorsaz, porte-parole valaisanne, précise que Chamoson est une Migros Partenaire (magasin autonome). D’un point de vue national, Migros n’exige pas de restriction d’âge pour la vente des boissons énergisantes et aucune autre initiative comparable n’est à ce jour confirmée dans les Migros Partenaires du Valais.

Réactions politiques et perspectives de débat

Le sujet a suscité des réactions diverses parmi les acteurs politiques. Des leaders des Verts et des Socialistes au Grand Conseil se disent favorables à l’initiative et espèrent qu’elle encouragera un débat politique sur l’équilibre entre libertés économiques et protection de la santé des jeunes.

Du côté du Centre, Nathan Bender juge la proposition intéressante et est favorable à un débat national visant à trouver un cadre commun entre commerce et santé publique.

Le PLR se montre ouvert mais avance des interrogations, notamment sur d’éventuels paradoxes entre l’interdiction envisagée et des discussions parallèles sur la dépénalisation de certaines drogues. L’UDC exprime quant à elle une plus forte critique.

Crédits: Sujet radio — Dianalice Ramsauer ; Adaptation web — Miroslav Mares.