L’Iran veut reconstruire ses sites nucléaires frappés par Israël et les États-Unis

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Contexte des négociations autour du programme nucléaire iranien

Des pourparlers, entamés en avril entre Téhéran et Washington avec la médiation du sultanat d’Oman, visaient à discuter du programme nucléaire iranien et des tensions persistantes avec les pays occidentaux.

Ces discussions se sont retrouvées au point mort après une attaque surprise menée par Israël le 13 juin, déclenchant un conflit d’une douzaine de jours et menant les États-Unis à viser trois sites nucléaires iraniens.

Frappes et conséquences militaires

Le 22 juin, l’armée américaine a bombardé le site souterrain d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran, ainsi que des installations à Ispahan et Natanz, situées au centre du pays.

Le président américain Donald Trump affirme que les sites ont été anéantis, mais l’étendue précise des dégâts reste inconnue.

Évolutions et hypothèses sur les dégâts

Face à ces actions, des hypothèses circulent quant à l’ampleur des dommages éventuels subis par les installations nucléaires iraniennes.

Réactions et positions iraniennes

Lors d’une visite au siège de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique à Téhéran, le président iranien a déclaré que la destruction des bâtiments ne les ferait pas reculer et que ces installations seraient reconstruites avec davantage de détermination.

En février, Massoud Pezeshkian avait déjà évoqué l’idée que si les ennemis détruisaient cent installations, les descendants en construiraient mille.

Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avait également déclaré fin octobre que Donald Trump « rêvait » s’il pensait avoir détruit les sites nucléaires.

Le sultanat d’Oman, qui avait accueilli au printemps plusieurs cycles de discussions, a exhorté samedi les deux pays à reprendre le chemin du dialogue pour relancer les échanges.