La justice annule deux inculpations visant des rivaux de Donald Trump
Contexte et cadre des affaires
Donald Trump a, à plusieurs reprises pendant sa campagne électorale, évoqué l’idée de se venger de personnalités qu’il considérait comme des ennemis.
Indictions et développements
James Comey, âgé de 64 ans, est devenu le 25 septembre la première personnalité à être inculpée depuis le retour au pouvoir, suivie par Letitia James, 67 ans, le 9 octobre.
Annulation de la nomination et effets
Une juge fédérale a invalidé lundi la nomination de Lindsey Halligan, la procureure choisie par Trump pour engager ces poursuites, entraînant l’abandon des deux dossiers. Lors d’une audience la semaine précédente, la magistrate s’était montrée sceptique sur la légalité de la désignation et avait dit qu’elle rendrait sa décision d’ici Thanksgiving (27 novembre).
La magistrate a toutefois laissé la possibilité au ministère de la Justice de présenter un nouvel acte d’accusation dans les deux affaires; cependant, dans le dossier concernant James Comey, le délai de prescription pour les faits reprochés avait expiré fin septembre.
Recours supplémentaires et arguments
James Comey et Letitia James ont introduit d’autres recours en annulation des poursuites, soutenant notamment que ces poursuites auraient été motivées par la rancune personnelle du président. La justice n’a pas encore rendu de décision sur ces arguments.
Contexte de pression politique
En septembre, Donald Trump avait publiquement pressé Pam Bondi, ministre de la Justice, sur Truth Social, s’interrogeant sur l’absence d’inculpations de Comey et Letitia James, et évoquant également un sénateur démocrate.
Après avoir poussé au départ le procureur du district de Virginie, le président républicain l’aurait ensuite remplacé par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.
Autre affaire notable
John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale, a été inculpé le 16 octobre pour des faits de divulgation et de rétention de documents classés défense nationale.