Démission du président de la région de Valence un an après les inondations meurtrières

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Contexte et annonce de démission

Après une conférence de presse d’environ vingt minutes, Carlos Mazón, président de la région de Valence et figure du Parti Populaire (PP), a annoncé sa démission. Durant cet échange, il s’est défendu et a visé les détracteurs, notamment le gouvernement de gauche de Pedro Sánchez.

Un contexte difficile et des critiques publiques

Cette décision s’inscrit dans un contexte marqué par des semaines de contestation et par les commémorations liées à des inondations meurtrières. Cinq jours à peine après avoir été la cible d’insultes de proches des victimes lors des funérailles d’État organisées un an après la catastrophe, Mazón a évoqué une pression importante pesant sur lui et sa famille.

Depuis le 29 octobre 2024, Mazón a reçu des demandes de départ lors de manifestations et a donné à plusieurs reprises des versions différentes sur ses activités le jour du drame, ce qui a alimenté la tension régionale.

Reconnaissant des erreurs, il a indiqué qu’il aurait dû annuler ses rendez-vous ce jour-là et se rendre sur place afin d’avoir une vision politique plus claire des responsabilités.

Une responsables d’une association de victimes a jugé que la manière de quitter les fonctions était indigne et a souligné que ce n’était pas seulement lui ou son parti qui démissionnaient, mais que les familles des victimes et leurs soutiens avaient largement contribué à ce départ.

Des manifestants ont réclamé sa démission lors d’une mobilisation à Valence le 29 octobre 2025.

Critiques envers le gouvernement central et réactions nationales

Le mea culpa de Mazón s’est accompagné de critiques à l’encontre du gouvernement central de Pedro Sánchez, l’accusant notamment d’informations erronées diffusées le 29 octobre et d’un retard dans l’acheminement de l’aide dans les jours qui ont suivi.

Du côté national, le président du PP, Alberto Núñez Feijóo, a pris la défense de Mazón en le présentant comme un collègue qui a reconnu ses erreurs et comme victime d’une cabale politique et personnelle qu’il convient de dénoncer, tout en rappelant qu’aucune urgence nationale ne dépend d’une seule personne.