Centre démocrate suisse : pivot des majorités au Conseil national et acteur clé des coalitions
Centre démocrate suisse : pivot des majorités au Conseil national
Au cœur du fonctionnement du Conseil national, le Centre apparaît comme un maillon central et quasi incontournable, selon une analyse qui souligne son rôle déterminant dans les alliances parlementaires. En pratique, peu d’accords se forment sans l’appui des élus centristes.
Pour les formations de droite, notamment l’UDC et le PLR, avancer une proposition passe souvent par l’embarquement du Centre; si la gauche veut faire adopter ses idées, elle doit convaincre cette formation ou risquer de faibles chances de passage.
Configurations des coalitions et poids électoral
Le Centre collabore généralement avec la droite. L’alliance réunissant le PLR, l’UDC et le Centre – parfois avec ou sans les Vert’libéraux – demeure la configuration la plus fréquente au Conseil national et elle décide d’environ 40% des votes.
Une association Centre-gauche, plus rare, n’obtient la majorité à la Chambre que dans environ 10% des cas, selon l’analyse à mi-législature réalisée par la cellule data de RTS.
Réactions et enjeux environnementaux
La conseillère nationale verte genevoise Delphine Klopfenstein Broggini déplore dans La Matinale de RTS « un changement de cap » du Conseil national depuis le début de la nouvelle législature, notamment sur les questions environnementales.
Elle rappelle l’évolution du cap et précise qu’elle a donné lieu à une interview dans le programme La Matinale.
Le Centre et la gauche : des rapports pragmatiques
Malgré une gauche moins influente au Parlement, le Centre ne se dit pas prêt à bouder cette composante, selon Vincent Maître, conseiller national genevois. « On travaille sur des dossiers. Le but est de réunir le plus de monde pour arriver à une solution qui soit la plus satisfaisante possible », affirme-t-il.
Le centriste précise aussi que son parti, « un parti du centre avec une tendance de centre-droit », trouve plus naturel et rapide d’aboutir à des compromis avec le PLR qu’avec la gauche de la gauche.
