Attaque aérienne massive en Ukraine : au moins quatre morts à Kiev et des dégâts alarmants

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Attaque massive et premiers bilans

La Russie a lancé une nouvelle offensive aérienne massive sur les villes ukrainiennes, selon Andriï Sybiga, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, relayée sur X. L’opération aurait mobilisé des centaines de drones et de missiles et visé des immeubles résidentiels.

Le ministre a publié des images montrant des flammes jaillir de fenêtres d’un immeuble de plusieurs étages. Au moins quatre personnes ont été tuées à Kiev, dont une fillette de 12 ans, et des dizaines de personnes ont été blessées à travers le pays, notamment dans les régions de Zaporijia, Odessa, Soumy, Tcherkassy et Mykolaïv.

Bilan et réactions institutionnelles

Andriy Yermak, chef de l’administration présidentielle, a dénoncé ce qu’il décrit comme une guerre contre les civils et évoqué une réponse à ces actions, tout en appelant à renforcer les pressions économiques occidentales.

Le président Volodymyr Zelensky a indiqué que Moscou poursuivait des attaques visant à faire du mal et à tuer, appelant la communauté internationale à adopter une position plus ferme.

Du côté russe, le ministère de la Défense a déclaré avoir mené des frappes massives ciblant des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et a annoncé l’abattage de 41 drones ukrainiens dans la nuit.

Contexte régional et réactions internationales

Ces bombardements interviennent dans un contexte de tensions accrues après des avertissements russes adressés à l’OTAN concernant d’éventuelles réactions à des incursions présumées dans l’espace aérien des pays membres, et après que l’Ukraine aurait reçu son premier système Patriot fourni par Israël.

À l’ouest de l’Ukraine, la Pologne a annoncé une mobilisation aérienne préventive après des incursions d’une vingtaine de drones russes et de trois avions de combat dans le ciel estonien en moins de deux semaines. Les autorités précisent que ces mesures visent à protéger les populations frontalières. La Russie a nié toute responsabilité dans ces intrusions et toute intention d’attaquer un État membre de l’OTAN.