Cambriolage au musée romain de Lausanne-Vidy : plusieurs dizaines de pièces d’or dérobées
Cambriolage au musée romain de Lausanne-Vidy et premier bilan
Un inventaire est en cours pour déterminer le nombre exact de pièces dérobées et identifier d’éventuels autres objets manquants, selon la police municipale lausannoise. Le préjudice, lié à des objets à valeur archéologique, n’est pas encore établi à ce stade. Le musée a été fermé mercredi pour les besoins de l’enquête et a rouvert jeudi.
Déroulement des faits et mesures de sécurité
Les faits se sont produits à partir de 16h45 mardi, lorsque deux hommes sont entrés après avoir acheté leurs billets au guichet. Peu avant la fermeture, à 18h00 et alors que les derniers visiteurs avaient quitté les lieux, ils ont agressé et immobilisé le gardien.
Ils ont ensuite fracturé une vitrine sécurisée et emporté plusieurs pièces d’or exposées. À leur fuite, l’alarme d’agression déclenchée par le responsable a permis l’intervention de la police.
Un collaborateur du musée — un Suisse âgé de 64 ans — a été entendu par les enquêteurs et se porte sain et sauf. Aucune autre personne ne se trouvait sur les lieux au moment des faits.
Cadre judiciaire et suites de l’enquête
Le ministère public a ouvert une instruction pénale visant des inconnus pour brigandage et dommages à la propriété et a confié les investigations à la police judiciaire de Lausanne.
Contexte et rétrospectives sur des cambriolages similaires
Ce type de cambriolage est considéré comme relativement rare en Suisse. Des affaires notables évoquées dans le passé comprennent le braquage du musée de l’horlogerie à Genève en 2002 et le vol chez Audemars Piguet à la Vallée de Joux en 2010, qualifié de « casse du siècle ». En 2008, la Fondation Bührle à Zurich avait aussi été visée, avec le vol de quatre tableaux majeurs.
Références et comparaison médiatique
Des analyses médiatiques ont établi une comparaison avec le vol d’un musée parisien, où huit bijoux auraient été emportés et des suspects écroués. Ces éléments relèvent d’une couverture distincte et ne constituent pas une vérification indépendante.