PKK : retrait de combattants de Turquie vers le nord de l’Irak et appel à une voie démocratique
Contexte et déroulé du retrait
Selon le PKK, ses forces opérant en Turquie seraient retirées et éloignées du territoire turc, déclaration lue lors d’une cérémonie dans le nord de l’Irak.
Éléments visuels et chiffres avancés
Parallèlement, le mouvement a diffusé une image qu’il présente comme montrant 25 combattants, dont huit femmes, ayant quitté la Turquie pour s’établir dans le nord de l’Irak. Le chiffre exact du retrait n’était pas confirmé dimanche matin; des observateurs évoquent une fourchette comprise entre 200 et 300 combattants.
Réactions et cadre politique
La Turquie a accueilli l’annonce en la présentant comme des résultats concrets dans les efforts visant à mettre fin à un conflit de longue durée.
Après des discussions indirectes entamées en octobre 2024, le PKK, considéré par Ankara comme une organisation terroriste, a annoncé en mai sa dissolution, en réponse à l’appel de son dirigeant historique Abdullah Öcalan.
Ressources et lectures suggérées
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Objectifs et perspectives démocratiques
Le PKK affirme vouloir désormais défendre les droits de la minorité kurde en Turquie par des moyens démocratiques, conformément à l’appel à la paix formulé par Öcalan en février.
Lors de la cérémonie, le mouvement a exhorté Ankara à prendre les mesures juridiques nécessaires pour poursuivre le processus de paix et permettre l’intégration de ses militants dans la vie politique.
Des analystes estiment que le PKK est affaibli par des décennies de guérilla et que la population kurde représenterait environ 20 % de la population totale de la Turquie, qui compte quelque 86 millions d’habitants.
afp/mera
