Crise à la Comédie de Genève : réaction du monde politique genevois et appel à l’audit
Contexte et premières réactions au Conseil municipal
Des révélations concernant l’activité de Séverine Chavrier à la tête de la Comédie de Genève alimentent le débat au sein du Conseil municipal. Certains élus regrettent ce qui leur apparaît comme une insuffisante mise en valeur de la culture locale et annoncent interroger le sujet lors de la prochaine séance.
Demande d’audit et réactions politiques
L’UDC va jusqu’à demander la démission de Séverine Chavrier. Plusieurs formations prévoient d’interpeller le Conseil administratif mardi lors de la séance suivante.
Propositions d’auditions et enjeux financiers
La commission des arts et de la culture envisage d’auditionner Joëlle Bertossa, la conseillère administrative en charge de ces questions. Christian Zaugg, d’Ensemble à gauche et président de ladite commission, propose un audit de la gestion et du financement, afin de vérifier des affirmations selon lesquelles des subventions municipales et cantonales auraient été utilisées pour des créations personnelles. Il est notamment question de 12 millions de francs octroyés par la Ville et de 400’000 francs par le Canton en 2025.
Chavrier a déclaré au Temps ne pas s’opposer à un audit; Joëlle Bertossa partage ce point de vue et souhaite d’abord s’entretenir avec la Fondation d’Art dramatique (FAD), qui supervise la Comédie.
Éclairage de la Fondation d’Art dramatique
Dans un communiqué publié jeudi, la FAD rappelle avoir participé à des échanges sur le climat de travail durant la saison 2024-2025 et avoir proposé des mesures qui, à sa connaissance, ont été mises en œuvre. Elle relève toutefois un écart entre les éléments dont elle dispose et les allégations actuelles, et prévoit de rencontrer à nouveau le personnel.