La France affirme reconnaître l’État de Palestine lors d’un discours d’Emmanuel Macron à l’ONU

Contexte et annonce officielle

Lors de son intervention à l’ONU, le président Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaissait l’État de Palestine, présentant cette reconnaissance comme un pas en faveur d’une paix durable entre les deux peuples.

À l’ouverture de la session annuelle des Nations unies à New York, des applaudissements ont résonné dans un contexte dominé par le conflit à Gaza.

Conditions et cadre de la reconnaissance

La position française prévoit que l’établissement d’une ambassade dans le futur État palestinien dépend de la libération de tous les otages détenus à Gaza et d’un cessez-le-feu dans ce territoire.

Une responsabilité historique et une solution à deux États

Le chef de l’État a souligné une responsabilité historique et la nécessité de préserver la possibilité d’une solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en sécurité. Cette orientation est soutenue par plusieurs pays, tout en suscitant des critiques de la part d’Israël et des États‑Unis.

Réactions et cadre international

Du côté palestinien, l’Autorité salue cette démarche comme un pas important et nécessaire vers une paix juste et durable. Le président Mahmoud Abbas, qui devait s’exprimer par vidéo après une interdiction de visa par les États‑unis, a également condamné les attaques du Hamas du 7 octobre contre Israël.

Perspective et cadre du processus à deux États

À l’initiative d’un sommet coprésidé avec l’Arabie saoudite, Macron a piloté le travail diplomatique visant à rassembler un maximum de pays autour d’une approche à deux États. L’Assemblée générale de l’ONU a adopté à une large majorité un texte appelant à l’établissement d’un futur État palestinien, tout en excluant formellement le mouvement Hamas, condition soutenue par de nombreux pays occidentaux.

Analyse et réserves

Selon des spécialistes, les efforts diplomatiques en faveur des droits des Palestiniens restent positives, mais certains estiment que sans mesures concrètes, ces reconnaissances pourraient éloigner des réalités actuelles et du vécu des Palestiniens sur leur terre.